Table ronde : "C’est au bout de la vielle corde qu’on tisse la nouvelle"
20 ans du FCAT à travers une sélection de 20 films : images et regards sur le dialogue entre le passé, le présent et le futur des projections d’œuvres cinématographiques africaines
- DIMANCHE 30 AVRIL
- 10:15 - 11:45 (CET)
- Langue: ANGLAIS – Traduction simultanée vers l'ESPAGNOL
- Iglesia de Santa María (TARIFA)
Dans le cadre de la célébration du 20ème anniversaire du festival, la programmation d’un cycle rétrospectif en dialogue avec le présent est un (pré)texte idéal pour réfléchir au lien entre la mémoire cinématographique africaine et les nouvelles générations de cinéastes contemporains.
« C’est au bout de la vielle corde qu’on tisse la nouvelle » et « Qui fait ce que son père n’a pas fait, verra ce que son père n’a pas vu ». Comme le reflètent ces deux proverbes d’Afrique occidentale, célébrer les chefs-d’œuvre et les talents reconnus du continent africain à travers la voix d’experts et de cinéastes actuels, c’est aussi une invitation à réfléchir aux nouvelles voies créatives.
Intervenants
Pedro Pimenta
Hawa Essuman
Ery Claver
Alain KasSanda
Modera: Pablo de María
Pedro Pimenta commence sa carrière cinématographique à l’Institut National du Cinéma du Mozambique en 1977. Par la suite, il produit, co-produit et dirige de nombreux courts-métrages, documentaires et longs-métrages dans son pays natal et d’autres pays africains. Entre 1997 et 2003, Pedro est le principal conseiller technique de l’UNESCO pour le projet de formation cinématographique du Zimbabwe à Harare. C’est là-bas que, dans le cadre de ses fonctions, il conçoit et s’occupe de différents programmes de formations.
Il est l’un des fondateurs de l’AVEA (Audio Visual Entrepreneurs of Africa), un programme annuel de formation professionnelle pour les producteurs d’Afrique Méridionale. Jusque décembre 2005, il est membre du Comité des prix Prince Claus des Pays-Bas. Il est le fondateur et directeur de DOCKANEMA, un festival de cinéma documentaire au Mozambique. Il est également le directeur du Festival de Cinéma de Durban en 2015 et du Festival de Cinéma de Joburg en 2016 et 2017. En 2018, il est invité à devenir membre de l’Académie des Arts et des Sciences Cinématographiques – AMPAS.
Pedro Pimenta est l’un des principaux experts ayant participé à la préparation du Rapport 2021 de l’UNESCO : « L’industrie cinématographique africaine : tendances, défis et opportunités de croissance ».
Hawa Essuman est cinéaste, scénariste, directrice et productrice de cinéma. Après avoir dirigé des œuvres de théâtre et fait de la télévision, elle s’intéresse à la direction cinématographique comme moyen d’exprimer pleinement sa vision en tant que narratrice et cinéaste.
Cela fait plus de 10 ans qu’elle dirige et réalise des films avec succès. Parmi ces derniers, elle co-réalise le documentaire Silas, dont la première s’effectue au Festival International de Cinéma de Toronto et qui est récompensé aux festivals de River Run et Zanzibar. Avant cela, elle dirige le film multi-récompensé Soul Boy, qui est projeté dans plus de 40 festivals de cinéma du monde entier.
Elle réalise d’autres travaux, comme par exemple le court-métrage pour l’exposition Little Sun Project de Olafor Eliasson, projeté à la Tate Modern, ou encore divers films artistiques, commerciaux et de porté international.
Son intérêt profond pour le cinéma et le développement de la communauté cinématographique se reflète dans sa participation à des jurys et à des comités de sélection, comme le Festival de Cinéma de Varsovie, les Prix de Cinéma Africain FESPACO ou encore le Festival International de Cinéma de Kigali. Elle est également cofondatrice de Manyatta Screenings, un programme de projections en plein air de courts-métrages d’Afrique Oriental, dont l’objectif est de les faire découvrir, créer un point de rencontre pour les cinéastes et susciter le débat au sein du public.
De plus, elle soutient la génération future de jeunes cinéastes africains, en leur offrant un mentorat, des cours magistraux, des ateliers et des tables rondes sur le cinéma à travers tout le continent africain.
Ery Claver est un des cinéastes les plus éclectiques d’Angola. Il commence sa carrière en tant que cameraman, travaillant dans de nombreux reportages de télévision et documentaires. En 2013, il se joint au « Geração 80 », où il perfectionne son style en tant que directeur de photographie, ce qui lui permet de participer à la création du film Ar Condicionado, dirigé par Fradique, dans lequel il collabore aussi à l’élaboration du script.
Sa filmographie lui assure une place dans d’importants festivals internationaux comme le Festival international du film de Rotterdam, le Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, le Festival de cinéma africain de Tarifa-Tanger, le BFI London Film Festival, etc.
En tant que directeur, il signe de nombreux courts-métrages et en 2022, il fait la projection de son premier long-métrage, Nossa senhora da loja do chinês, au 75e Festival de Cinéma de Locarno.
Né à Kinshasa, Alain Kassanda a quitté la RDC pour la France à l’âge de 11 ans. Après des études de communication, il a organisé des cycles de projections de films dans différentes salles parisiennes. Il travaille ensuite comme programmateur pour un cinéma d’art et d’essai pendant cinq ans en banlieue parisienne, avant de s’installer à Ibadan, dans le sud-ouest du Nigeria, de 2015 à 2019. Il y réalise Trouble Sleep, un moyen métrage centré sur la route, mettant en scène du point de vue d’un chauffeur de taxi et d’un collecteur d’impôts. Le film a reçu la Colombe d’or du meilleur film au festival Dok Leipzig en 2020 et la mention spéciale du jury au festival Visions du réel. Il a été suivi de Colette et Justin, un long métrage qui tisse leur histoire familiale et l’histoire de la décolonisation du Congo. Le film a participé à la compétition internationale Idfa en 2022. Coconut Head Generation est son troisième film.
Pablo de María Díaz, est programmateur indépendant et directeur de la Semaine de l’Audiovisuel Contemporaine d’Oviedo (SACO).
Il coordonne le cycle de cinéma Diálogos entre el cine y la pintura, organisé par le Musée des Beaux-Arts des Asturies. Il est programmateur d’activités pour la Nuit Blanche d’Oviedo et fait partie de l’équipe de programmation culturelle de la Fondation Princesse des Asturies. Il a également réalisé différentes programmations de cinéma pour différentes mairies des Asturies.
Il collabore régulièrement avec le programme Tres en la carretera de Radio3. Il a été juré du prix EURIMAGES au Festival de cinéma européen de Séville, du prix Nouveau Réalisateurs du Festival international de cinéma de Gijón, mais aussi juré au Festival international Curtas de Vila do Conde et enfin au Festival LBGTIQ du Centre culturel international Oscar Niemeyer.
En plus de sa contribution à de nombreux festivals, il collabore actuellement avec le Festival de cinéma européen de Séville SEFF, le Festival de cinéma africain (FCAT) et le Puertas film fest.
Table ronde : "Préserver la mémoire : L'importance de préserver le patrimoine cinématographique de l'Afrique"
Un espace de discussion sur la diffusion, l'accessibilité et la manière de préserver le patrimoine cinématographique du continent pour l'avenir.
- LUNDI 1ER MAI
- 10:15 - 11:45 (CET)
- Langue: FRANÇAIS – Traduction simultanée vers l'ESPAGNOL
- Iglesia de Santa María (TARIFA)
L’accessibilité au patrimoine et sa diffusion sont des concepts qui se développent autour d’une idée élémentaire : les personnes comme sujets d’action. Une conversation se construit alors autour des opportunités et des difficultés auxquelles est confronté aujourd’hui le patrimoine cinématographique africain pour être récupéré et mis à disposition du public. En mettant l’accent sur des questions telles que la nécessité de ressources, la dette de réparation et les stratégies visant à valoriser ses cinémas en tant qu’atouts d’intérêts culturels pour les communautés, nous nous posons la question de comment maintenir « vivante et saine » la mémoire cinématographique du continent africain.
Intervenants
Farah Clémentine Dramani-Issifou
Ali Essafi
Léa Baron
Thierno Souleymane Diallo
Modère: Federico Olivieri
Française et béninoise, Farah Clémentine Dramani-Issifou est commissaire d’exposition, programmatrice de cinéma et chercheuse indépendante. Elle vit et travaille entre Paris et Dakar.
En 2011, elle lance le festival des Nouveaux Cinémas Documentaires d’Afrique entre Paris et Cotonou (2011-2017). En 2018-2019, elle est invitée en tant que chercheuse à l’École supérieure des arts de Clermont Métropole et elle intervient également à l’École Doctorale des Ateliers de la pensée initiée par Felwine Sarr y Achille Mbembe au Dakar.
En 2018, elle rejoint le comité de sélection des longs-métrages de la Semaine de la Critique (2018-2021) de la section parallèle du Festival de Cannes, pour ensuite se convertir en tant que coordinatrice artistique de la section dédiée aux courts-métrages (2021-2022).
Depuis 2020, elle fait partie de l’équipe du Centre Yennengo de Dakar, crée par le cinéaste franco-sénégalais Alain Gomis.
En 2022-2023, elle rejoint les comités de sélection du Festival international du film de Marrakech, du Festival Villa Médicis et du FESPACO. En 2023, elle est ensuite invitée en tant que commissaire au Doxa Film Festival de Vancouver.
Elle est également l’un des commissaires de l’exposition Un.e Air.e de Famille, centrée sur les femmes de la Saison Africa2020, dont la seconde partie sera présentée au Musée Théodore Monod d’art africain à Dakar en janvier 2024. En janvier 2022, elle est aussi l’un des commissaires de Tofodji, sur les pas des ancêtres, une exposition-rencontre concernant la restitution de 26 objets rendus au Bénin par la France.
En tant que chercheuse, son travail se centre sur les pratiques de conservation de biens artistiques ou culturels liés à la décolonisation dans les arts audiovisuels et le cinéma. Ainsi, elle est régulièrement invitée à des conférences internationales et publie dans des livres et dans des revues scientifiques.
En 2023, elle fut nommée Chevalier de l’Ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication du Burkina Faso.
Né et élevé au Maroc, Ali Essafi étudie la psychologie en France et est ensuite entré dans le monde du cinéma. D’entre ses travaux en tant que directeur, on peut distinguer Général, nous voilà !, El silencio de los campos de remolacha, Ouarzazate Movie et Shikhat’s Blues, qui ont été largement diffusés sur le circuit international. De retour au Maroc, il s’est lancé dans une vaste enquête sur les archives cinématographiques et visuelles nord-africaines. Ces archives ont été transformées en films et en installations. La première de son film Crossing the Seventh Gate se déroule au Berlinale (Forum) en 2017 et la première de sa dernière œuvre Before the Dying of the Light a lieu à l’IDFA (Amsterdam) en novembre 2020.
Léa Baron rejoint la Cinémathèque Afrique de l’Institut français en 2019 afin de suivre les projets cinématographiques de la Africa2020 Season, mais aussi pour coordonner la restauration des films et travailler à leur valorisation dans le monde, en lien avec leurs droits de propriété.
Diplômée d’un Master parcours Coopération Internationale Afrique Moyen-Orient de l’Institut des Mondes Africains de la Sorbonne Paris 1, entre 2017 et 2018, elle travaille pour l’Alliance Française de Kaolack au Sénégal, où elle est chargée de la programmation des films.
Le cinéaste né en Guinée, étudie à l’Institut Supérieur des Arts de Guinée (ISAG) de Dubréka (Guinée). En 2012, il déménage à Niamey (Niger) pour faire son Master en Cinéma Documentaire puis obtient son Master 2 Réalisation Documentaire de création à Saint-Louis, au Sénégal. Son film de fin d’études sera Voyage vers l’espoir. De retour en Guinée, il réalise un film de 13 min, intitulé Matricule 60076. Suite à la réalisation de plusieurs courts-métrages durant ses études, il dirige Un homme pour ma famille (2015) et Nô Mëtî Sîfâdh (2018), deux moyens-métrages documentaires. Au cimetière de la pellicule est son premier long-métrage documentaire.
Federico Olivieri est un gestionnaire culturel et un chercheur dont le travail s’inscrit dans les intersections entre les festivals de films, les cinémas africains et la culture en tant qu’espaces d’éducation et de changement. Il fait partie de l’équipe organisatrice du Festival du film africain de Tarifa (FCAT) depuis sa création en 2004 et est actuellement responsable de l’Arbre des mots, le forum annuel de rencontres et d’échanges professionnels du FCAT.
En 2007, elle a obtenu un diplôme en journalisme à l’université de Séville (Espagne) et, en 2009, un master en Global Media and Post-National Communication à la SOAS (université de Londres). Après avoir travaillé pour l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID) au Kenya et sur différents projets culturels en Espagne, au Sénégal, en Afrique du Sud, en Guinée équatoriale et aux États-Unis, elle a obtenu en 2016 son doctorat dans le cadre du programme interdisciplinaire « Pensée et analyse politiques, démocratie et citoyenneté » de l’université Pablo de Olavide à Séville (Espagne). Sa thèse portait sur l’histoire du cinéma africain subsaharien et sur la signification de l’interculturalité dans les festivals de cinéma africains. Il est cofondateur du Slum Film Festival (Kenya) et est actuellement directeur exécutif du Festival du film européen de Porto Rico.
Séminaire virtuel : "Protéger les traces cinématographiques de l'Afrique"
Nouvelles initiatives pour la préservation, la restauration et la protection du patrimoine audiovisuel du continent
- MARDI 2 MAI
- 10:15 - 11:45 (CET)
- Langue: ANGLAIS – Traduction simultanée vers l'ESPAGNOL
- Modalité VIRTUELLE et sur inscription gratuite
Le désir d’accessibilité universelle à la mémoire cinématographique africaine n’est certainement pas fantaisiste ; son importance en tant que moyen pour préserver les archives orales et la diversité inestimable des récits de la culture africaine, nous invite à discuter des efforts nécessaires pour sauvegarder et créer des conditions adéquates pour en profiter pleinement.
Nous nous sommes entretenus avec des professionnels de cinémathèques et d’archives spécialisées avec la conviction que ces institutions ont un rôle clé à jouer, non seulement en tant qu’entités dédiées à la sauvegarde, à la restauration et à la conservation des films, mais aussi en tant qu’agents de promotion des droits culturels. Ces entités sont en capacité de rendre effective la responsabilité patrimoniale concernant la dette de réparation résultant de la dépossession coloniale, et de défendre la pertinence historique, esthétique et documentaire des œuvres cinématographiques d’Afrique.
Intervenants
masego mmutle
Cecilia Cenciarelli
Stefanie Schulte Strathaus
Esteve Riambau Möller
Modère: Bastián Castillo
Masego Mmutle est diplômée en Pratique Linguistique et en Gestion d’Archives et Documents. Elle est candidate à la maîtrise en Sciences de l’Information de University of South Africa (Pretoria). Elle a 10 ans d’expérience dans le secteur des archives audiovisuelles. Elle travaille actuellement comme assistant de direction du Film and Video Preservation au The National Film, Video and Sound Archives of South Africa du Ministère du sport, des arts et de la culture.
Cecilia Cenciarelli est responsable du département d’Investigation et Projets Spéciaux de la Cineteca di Bolonia (Italie), où elle travaille en tant qu’archiviste depuis 2000. Elle a supervisé la numérisation et le catalogage des archives de Charlie Chaplin, ainsi que leur diffusion par le biais d’expositions, de recherches, de publications et de programmes. Elle travaille actuellement sur les archives de Bernardo Bertolucci.
Depuis sa création en 2007, elle fait partie du World Cinema Project, un programme spécial de la Film Foundation visant à préserver et à diffuser le patrimoine cinématographique en danger. Elle a contribué à la restauration, à la préservation et à l’exposition de 52 films d’Afrique, d’Asie, d’Europe de l’Est, d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud.
Cecilia est l’un des quatre directeurs artistiques de Il Cinema Ritrovato, un festival de cinéma consacré à l’histoire du cinéma, au patrimoine cinématographique et à son héritage. Elle est membre du comité exécutif de la FIAF depuis 2016.
Stefanie Schulte Strathaus est la directrice artistique d’Arsenal, l’Institut berlinois du film et de l’art vidéo, où elle travaille en tant que directrice de programme depuis le début des années 1990. Entre 2001 et 2019, elle est membre du comité de sélection du Forum de la Berlinale. Avec Anselm Franke, elle a lancé en 2006 la section Forum Expanded de la Berlinale, qu’elle a dirigée jusqu’en 2020.
Elle est l’un des commissaires de LIVE FILM ! JACK SMITH ! Five Flaming Days in A Rented World (2009, avec Susanne Sachsse et Marc Siegel) et A Paradise Built in Hell at Kunstverein Hamburg (2014, avec Bettina Steinbrügge), une exposition sur l’utilisation contemporaine du format 16 mm. Entre 2010 et 2013, elle conçoit et dirige le projet Living Archive – Archive Work as a Contemporary Artistic and Curatorial Practice, de l’Arsenal.
En 2018, elle organise la programmation de films et une exposition dans le cadre de Tashweesh, un festival sur le genre en Afrique du Nord, en Europe et au Moyen-Orient, organisé par le Goethe Institut.
De 2017 à 2022, elle est commissaire du projet collaboratif Archive außer sich dans le cadre du projet The New Alphabet de HKW, qui a donné lieu au festival biennal d’archives Archival Assembly.
Son travail porte sur les intersections entre la restauration, l’exposition et la distribution de films, et plus précisément sur la pensée et la pratique décoloniale.
Schulte Strathaus est également membre du conseil d’administration de l’Institut Harun Farocki et du Master en Culture Cinématographique de l’université de Jos (Nigeria).
Elle est l’éditrice de : Kinemathekheft Nr. 93 : Germaine Dulac (avec Sabine Nessel et Heide Schlüpmann, 2002) ; The Memo Book. Films, Videos and Installations by Matthias Müller (2005) ; The Primal Scene: Christine Noll Brinckmann. Films and Texts (2008) ; Who says concrete doesn’t burn, have you tried ? West Berlin Film in the ’80s (avec Florian Wüst, 2008) ; Living Archive – Archive Work as a Contemporary Artistic and Curatorial Practice (2013) ; Accidental Archivism. Shaping Cinema’s Futures with Remnants of the Past (avec Vinzenz Hediger, 2023).
Professeur titulaire de Communication Audiovisuelle à l’université autonome de Barcelone, il est directeur de la Filmoteca de Catalunya depuis 2010 et membre du comité exécutif de la FIAF. Il a coréalisé les longs-métrages La doble vida del faquir (2005) et Màscares (2009) ainsi que la série télévisée La gran il-lusió. Retrat intermitent del cinema català (2019).
Auteur de quarante volumes sur l’histoire du cinéma, il a consacré une attention particulière à la figure d’Orson Welles. Il est l’auteur de quatre livres sur son œuvre, co-auteur du documentaire Orson Welles au pays de Don Quichotte (2000) et metteur en scène de la pièce de théâtre Yours truly, Orson Welles (2008). Il a reçu deux fois le prix Comillas et le prix Ricardo Muñoz Suay de l’Académie du cinéma espagnol, et a été décoré par l’État français en tant qu’Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Bastián Castillo est un professionnel qui travaille dans le domaine de la gestion culturelle, motivé par son profond intérêt pour les arts et l’anthropologie visuelle. Il fait partie de l’équipe organisatrice du Festival du film africain de Tarifa (FCAT) depuis 2022 et est actuellement coordinateur de l’Arbre des mots, le forum annuel de rencontres et d’échanges professionnels du FCAT.
En 2015, il a terminé ses études en administration publique et en sciences politiques à l’université du Chili et en 2022, il a obtenu le master en anthropologie : gestion de la diversité culturelle, du patrimoine et du développement de l’université de Séville (Espagne).