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24 MAYO
01 JUNIO

2024

1 JUIN

Table ronde : "Décoloniser le regard. Cinéma et création contemporaine"

Parmi les questions actuelles qui sont devenues de plus en plus pertinentes se trouve le débat sur la décolonisation. Cette table ronde analyse les initiatives menées par les institutions artistiques, ainsi que le regard critique de la création contemporaine et du cinéma sur un monde en mutation, abordant les processus postcoloniaux, les migrations, les inégalités, le multiculturalisme et les nouveaux processus identitaires des dernières décennies.

Cette réunion a été organisée avec le soutien de l’Université de Séville.

Événement présentiel et diffusion sur les réseaux du FCAT

Participants

Rafael Ángel Rodriguez López, docteur en cinéma, musique et publicité dans le cadre du programme Patrimoine de l’université de Cordoue et professeur à la faculté d’éducation de l’université de Malaga, a axé ses travaux de recherche dans le domaine de la communication, plus précisément sur l’utilisation conjointe de l’image et de la musique comme outils de communication persuasive, de publicité et de réclame, s’attachant ainsi à l’analyse audiovisuelle d’une multitude d’archives cinématographiques et télévisuelles. Parallèlement, il continue à se spécialiser dans le domaine de la communication et de la composition audiovisuelles afin d’acquérir de nouvelles connaissances, ressources et techniques d’analyse dans le but d’améliorer constamment sa recherche et sa formation pédagogique. En complément de ce travail professionnel et de recherche, il est actuellement rédacteur de la revue scientifique des séries télévisées et de l’art audiovisuel, « SERIEARTE » (ISSN 2792-8713) de l’Université de Cordoue.

Yassine Chouati est un artiste et chercheur né à Tanger. Ces dernières années, il a été finaliste du Prix Mustaqbal de la Fondation TGCC à Casablanca, ainsi que du Portfolio ouvert de la FIG Bilbao. Il a également exposé au Museo Casa Redonda de Chihuahua, au Mexique, au GIBCA de Göteborg, en Suède, et à l’exposition Borderless de Beyrouth, au Liban. Il a été sélectionné pour participer à des ateliers avec des artistes tels que Cristina Iglesias à la Fondation Botín, Joan Fontcuberta dans le cadre du programme 12 Miradas : Riverside et David Arteagoitia à la Fondation Pilar et Joan Miró. Elle combine son travail artistique avec une facette de recherche grâce à un contrat pré-doctoral dans le département de dessin de l’université de Séville où elle a obtenu un diplôme en beaux-arts, un master en art, idée et production, et un master en formation des enseignants. Dans le cadre de ses recherches, il a effectué plusieurs séjours dans des institutions de renommée internationale telles que l’Académie royale danoise de Copenhague, l’Académie des beaux-arts d’Helsinki ou le MediaLab de l’Université fédérale de Goiás. Actuellement, elle développe une recherche doctorale qui étudie le processus de décolonisation des connaissances artistiques, en se concentrant sur l’expérience du déracinement dans la création d’artistes contemporains de la diaspora de la région MENA. Depuis 2017, elle est membre du Groupe de recherche : Graphisme et création numérique et depuis 2021, elle collabore au projet Club Benjamin, Dramaturgies contemporaines Théâtre contre l’oubli.

Docteur en histoire de l’art et professeur d’histoire de l’art à la faculté des beaux-arts de l’université de Séville. Il collabore avec l’IAPH depuis la fondation de l’institution où il a coordonné différents projets liés au catalogage du patrimoine mobilier, tant au niveau national qu’en Amérique latine, et à l’étude des paysages culturels, dont le plus important a été réalisé pour la Commission de la culture de l’Union européenne, le Laboratoire des paysages pour le programme Culture2000. Il est l’auteur de nombreux livres et articles et a été commissaire de plusieurs expositions pour des institutions telles que la Junta de Andalucia, AC/E (Acción Cultural Española), SGAE (Sociedad General de Autores), le ministère de la Culture et la Bibliothèque nationale. Il est actuellement directeur du Secrétariat du patrimoine culturel et codirecteur du Centre d’initiatives culturelles de l’université de Séville.

Beatriz Mbula est une actrice et créatrice polyvalente qui fait preuve d’une grande initiative dans le développement de nouveaux projets. Avec dix ans d’expérience dans le secteur du théâtre et de l’audiovisuel. Diplômée en art dramatique avec une spécialisation en interprétation gestuelle de la Resad. Depuis son TFG, son « Negrificada » étudie l’expression corporelle des personnes noires dans la péninsule ibérique à partir des œuvres littéraires extraites du XV-XVIIe siècle. Elle en tire une courte pièce de théâtre physique intitulée « Sofonisba au siècle d’or ». Diplômés du cours d’écriture de scénario de film proposé par l’UNED. Il participe au programme de formation à la création audiovisuelle d’Acerca Cine. LA FÁBRICA, Notodofilmfest. Elle a donné vie à « Asunto Casting », une mini-série en ligne qui raconte les castings auxquels est confrontée une jeune fille d’origine africaine qui cherche à trouver sa place sur le grand écran. Elle produit, dirige et interprète la proposition qui peut être vue sur Youtube. Elle a produit plusieurs courts métrages dont « Negación », « No está » et « Soy actriz ». Elle a fait partie de l’équipe de développement et de création qui a adapté le livre de Lucía Mbomio « Hija del Camino » pour Netflix. Elle développe actuellement un projet de série avec la société de production Fasten Films.

Moderateur

Doctorat en Histoire de l’art de l’Université de Séville. Professeur d’histoire de l’art à l’Université de Séville. Sa carrière a été récompensée par le Prix national de fin de carrière (mention spéciale) décerné en 1997 pour le meilleur dossier académique et le Prix Focus pour la meilleure thèse de doctorat. Il a reçu le Prix d’histoire de l’Ateneo de Sevilla et le 2e Prix international Alfonso E. Péerez Sánchez. Il a été secrétaire des conférences internationales Diego Velázquez (1999) et Andalusia Baroque. Il a participé à la rédaction des inventaires de l’église de Séville et du couvent de San Francisco de Moguer, financés par la Junta de Andalucía. Il a également dirigé l’inventaire du patrimoine de l’université de Séville. Il a effectué des séjours de recherche à Rome, Pérouse, Londres et Stockholm. Il a été directeur du service de recherche de la photothèque du laboratoire d’art. Il a organisé les conférences internationales « La imagen artística de Andalucía » (2009-2015), ainsi que les I et II Jornadas Internacionales Fotografía y Patrimonio (2015;2016). Il est un évaluateur des projets MINECO. Membre du comité scientifique de la revue ARTIS ON. Lisbonne (Portugal). Responsable de la conservation et du catalogage du patrimoine historico-artistique de l’Université de Séville de 2016 à aujourd’hui. Il est directeur général de la culture et du patrimoine de l’université de Séville. Il a été responsable de plusieurs projets de recherche financés par le ministère régional de la culture et le ministère de l’éducation.

Masterclass de Lemohang Jeremiah Mosese, cinéaste et artiste visuel du Lesotho

Dans une rencontre unique à l’image de ses films, nous nous entretiendrons avec le cinéaste et artiste visuel primé du Lesotho, Lemohang Jeremiah Mosese, et dialoguerons sur son parcours créatif et professionnel. Auteur de plusieurs films primés dans les festivals les plus prestigieux du monde et présentés au FCAT, le regard de Mosese est parmi les plus novateurs du cinéma subsaharien contemporain.

Événement présentiel et diffusion sur les réseaux du FCAT

Participe

Modérateur

Né en 1980 à Hloste, Lesotho, Lemohang Jeremiah Mosese est un réalisateur autodidacte résidant à Berlin. Il participe en 2012 au Berlinale Talent Campus avec son court-métrage Loss of Innocence. Dans le cadre du programme Africa First de Focus Feature, il réalise Mossongoa, the Mocked One en 2014. Behemoth or the Name of God est présenté au festival de Clermont-Ferrand. Son premier long-métrage, Mother, I Am Suffocating, This Is My Last Film About You, gagne six prix au workshop Final Cut de Venise et fait sa première mondiale à la Berlinale en 2019. Il est l’un des trois réalisateurs sélectionnés au Biennale College – Cinema lab, avec son deuxième long-métrage Ceci n’est pas un enterrement, c’est une résurrection, présenté à la Biennale de Venise.

Javier H. Estrada est critique de cinéma, professeur et programmateur.

Il contribue à la rédaction du magazine de cinéma Caimán. Cuadernos de Cine (anciennement connu sous le nom de Cahiers du Cinema. España).

Il est responsable de la programmation du Festival du film européen de Séville, cofondateur et responsable de la programmation de FILMADRID. International Film Festival, et membre du comité de sélection du Festival international du court métrage d’Oberhausen.

Il travaille comme professeur à l’Université Camilo José Cela (Madrid), à l’ECAM (The Madrid Film School), et depuis 2016, il coordonne le cours de cinéma Audiovisual (R)evolutions pour l’école de cinéma Master LAV (Madrid).