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Une balade littéraire Entre les lignes, déambule à travers Tarifa en compagnie de l’écrivain Beyrouk, figure clé du journalisme en Mauritanie

Le réalisateur Alexis Morante et l’acteur, Salva Reina ont tenu une réunion pour parler de El universo de Oliver

Tarifa, 29 mai 2022.  L’espace littéraire du FCAT a été inauguré, avec la présentation de Je suis seule, le premier roman mauritanien traduit en espagnol. Beyrouk, fondateur du premier journal indépendant en Mauritanie, Mauritanie demain, et de la première association du journalisme indépendant, est également écrivain, auteur de ce libre Je suis seul, traduit par Alejandro de los Santos et publié par Libros de las Malas Compañías au sein de la collection Libros de Baobab.

A chaque édition, le FCAT mise sur un engagement fort avec la littérature, explant les liens entre les lignes et le cinéma. En plus de la grande rétrospective Entre l’encre et l’écran, le Festival de Tarifa accueille cette année la présentation depuis la bibliothèque municipale.

Je suis seul, nous emmène dans une ville située à la frontière avec le Sahara mauritanien, en compagnie d’un personnage cosmopolite qui touche le ciel de ses mains grâce à l’opportunisme et la corruption, et s’enfonce dans les enfers lorsque la chance change de camp. Son monologue nous emmène a nous questionner sur les dérives d’un pays gangrené par le terrorisme djadiste et pour la misère intellectuelle et économique dans lequel le colonialisme continue de projeter son ombre indélébile.

L’auteur mauritanien a déclaré lors de la présentation du livre, alors qu’il était en compagnie de la journaliste Chema Caballero et du bibliothécaire de Sanlúcar la Mayor, Chary Arbolí, qu’il il s’agissait d' »un cri de désespoir et de doute, une catharsis ». Cette œuvre analyse le phénomène djihadiste à travers un personnage anonyme, sans nom, « parce que cette histoire aurait pu arriver à n’importe qui ». L’auteur explique que « tout au long de notre vie, on peut tous connaître un moment de solitude, n’importe où dans le monde ». Il a également souligné que son devoir d’écrivain était  » d’agir comme un miroir pour voir les choses qui nous entourent ».

Cette rencontre avec le monde littéraire s’est poursuivie avec la promenade Entre les lignes, une activité désormais classique du FCAT qui parcourt les rues de Tarifa en s’arrêtant à des points stratégiques pour lire des passages littéraires. Dans cette édition, c’est l’écrivain Beyrouk lui-même, accompagné de Chema Caballero, qui a lu des extraits de son livre Je suis seul.

Alexis Morante et Salva Reina saluent le talent au Campo de Gibraltar

Le réalisateur Alexis Morante et l’acteur Salva Reina ont présenté à l’apéritif du cinéma le film El Universo de Oliver, projeté hier en séance spéciale depuis Algésiras, avec les adolescents du projet Salto del Eje.

« Nous devons prendre Paco de Lucía comme référence, des gens qui n’ont pas de limites, qui peuvent, à partir d’un petit endroit, aller où ils veulent, sans pour autant quitter l’endroit entre deux eaux », a déclaré Alexis Morante lors de la réunion.

Il a également mentionné que d’autres grands artistes, comme Alejandro Sanz, « ont trouvé leur lieu d’inspiration sur la plage du Rinconcillo, dans la baie d’Algésiras ». El Universo de Oliver parle précisément de cela, de « trouver sa place ». Dans le film, « l’univers est le quartier, l’endroit où l’on peut toujours revenir ». Morante, après avoir vécu et tourné de nombreux projets à l’étranger, a réalisé son premier projet de fiction à Algésiras. « Nous, les réalisateurs, allons sur notre lieu d’origine pour raconter des histoires de manière honnête », a-t-il conclu.

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